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2 novembre 2008 7 02 /11 /novembre /2008 17:24

Léo est collagiste et organise, sur son site, une mini-expo d'un artiste différent presque chaque mois.
Et en ce mois de Novembre 2008, c'est mon tour, alors merci Léo!


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1 novembre 2008 6 01 /11 /novembre /2008 11:39

L a la grimace facile, une limace faciale habille ses sourires de pétasse.
L habite un manoir de pacotilles, décore ses murs de miroirs en résilles.

L murmure, parfois, des mots rouges. L aime quand ils gouttent sur les cases noires du jeu de dames.
L a toujours un joker dans la poche, L aime quand il glisse le long de son bras pour se lover dans sa bouche.


L ne bluffe jamais. Elle ne marchande pas non plus.

L était une partie du tout: celle qui reste. L ne le savait pas avant que tout soit parti.

Autrefois n'est pas une autre fois.

L cherche et L trouve. L se demande si c'est aussi simple. Ce qu'L trouve n'est pas ce qu'elle cherche. L ignore ce qu'elle cherche, a des doutes sur ce qu'elle trouve.

L est mal barrée. N'a pas d'amarres ailleurs, n'a pas d'ailleurs à larguer, a des "jamais plus" au fond de la gorge, des gargouilles dans le ventre, des grognements au bout des cheveux.



L aime le son des ciseaux, la défloraison du papier par le stylo, la maculée conception et le jus d'encre qui sort des mots.

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1 novembre 2008 6 01 /11 /novembre /2008 11:36

L se transforme en intouchable amante. Nonne si peu religieuse...
L a passé sept ans de chasteté, mais pas comme une sainte. Sa chasteté est une âme défunte qui frémit aux caresses, et qui les fuit avec déliceS, avec un S.
L n'a que des fantasmes. L contre-balance ainsi la souffrance physique. L vénère ses douleurs morales, pour échapper à son corps.

L est parfois aux nues, jamais nue.
L aime reléguer la beauté à un simple accessoire.
L aime, aussi, les points de suspension.


L, par simple défi. L par auto-dérision ou auto-destruction.
L, parce que c'est absurde, peut décider, en toute liberté, de prendre le temps d'en perdre.



 

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1 novembre 2008 6 01 /11 /novembre /2008 11:33

L à tire d'ailes, sans hirondelles, fin de l'été.
Pas encore l'automne. Hier encore, résonne.
Mots sans pensées. Juste sensations, sans raisons. Histoire de voir
rouge, comme velours. Larmes désarment, ne sont d'aucun secours, donc pas de larmes, juste un "bonjour", quand même, qu'on aime. Silence de l'amour. Pas de censure à ses blessures.

L aurait pû être O ou M.

L, dans le square, petits moineaux viennent la voir, sautillant au coeur des herbes folles.
L, rouge, allongée sur le tapis
vert du jardin. Chagrin.
L, coeur en lambeaux. Clichés.
L, plaquée, désamourée, bonheur répudié.
Aile mutilée s'envolera quand même, un autre jour.
Aile détachée, aigrette accrochée à zéro.
Dans les artères de la ville, L s'éparpille.
Sang
rouge en pourrissant, devient noir avant de se dissoudre.
L, amplement, se décolle du temps.
L aimait lui, mais lui qui S?

L, épinglée au ruban étoilé d'une ivresse.
Prise au piège de la dentelle, L, éprise. Méprise de s'éprendre. Surprise de se méprendre.

Vacances sans partance, convalescence. Son ventre, antre de détresse que plus rien ne caresse, avorte sa tendresse.
Mots capturés, enveloppés dans le papier cacheté. Mots ancrés.

L, omise, soustraction amnésique.
L, étincelle consumée. L, atrophiée souffle sa flamme, alarme essoufflée.
L, ribaude traîne son ombre vaine.
L saigne, sème un ange et range sa peine. Jeux sans thème.
L, feutrée, bouche cousue au fil barbelé.
Aurore affligée, encore endormie, s'éveille d'un sommeil amarré à l'oubli, arraché à la pluie. L aspire au soleil.

Cernes lasses. Larmes laissent des auréoles bleues sous les yeux.
Mousseline muselière cadenasse Mélusine à d'amères grimaces.
L s'entortille à la branche des adieux.
Perception sans verbe, émotion entravée, acerbe.
L s'affole: réaction artérielle.

L, au matin, nouvelle, tendres couleurs la harcèlent.

Temps qui passe tempère, mais aucun vent n'altère les disgraces.
Septembre n'est pas tendre, la démembre. Etat de désespérance intense.

L, au milieu des autres, lui sourient, gentils.
L, sans issue. Elle, à crue.
L à la campagne, jambes nues, vent dans les cheveux, l'avion qui passe.
L, enfin, pleure. Soulage publiquement sa douleur sur la place, en terrasse. Apaisement fugace.
L hors d'aile. Coït ébauché, accomplissement de l'imparfait.
Minotaure ou Centaure, monstres la hantent dans l'antre de ses contresens.

L ouvre les mains, laisse s'échapper ce qui doit, accueille ce qui doit.
Mains plongées dans l'eau, eau jamais ne s'échappe, mais environne, mais enveloppe. Mains environnées, mains enveloppées, mains baillonnées.

Distances se rapprochent. Myopie des âmes. Flammes qui accrochent aux essences sans un cri. L, devenue plume, s'émousse, jouit de la brume et boit des mousses.

L aussi s'endort, mais rarement se repose.

Encore un matin.
Manque de tendresse.
Vide de câlins.
Draps entortillés autour des poignets, L, s'accroche aux rêves, les yeux gonflés.
Contacts décontenancés. Impacts cadencés, inachevés, attractivement cadenassés.


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22 octobre 2008 3 22 /10 /octobre /2008 14:11

Hier soir, 21 octobre 2008, au Zèbre de Belleville.

Denis Bortek, chanteur de Jad Wio fêtait son anniversaire et nous a proposé une comédie cannibale estampillée "shoot the moon". Un moment de grace partagée, où chaque personne était conviée à se laisser transportée par la voix de Bortek et par la présence magnifique des artistes  sur scène: musiciens, danseuses, trapéziste.

J'en suis partie la joie aux lèvres et me suis engouffrée dans le métro avec des papillons plein la tête. J'ai passé une nuit magnifique en rêves, sans angoisse, sans ces serrages de dents qui me brisent la machoire quotidiennement. Ce matin, dans mon lit, traînaient encore quelques étoiles, témoins de mes shoots à la lune.

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22 octobre 2008 3 22 /10 /octobre /2008 14:01

L'association "une nuit cent lune" est constituée d'individus dont la générosité désinteressée draîne d'autres individualités riches  : musiciens, peintres, sculpteurs et autres artistes dont la liste serait trop longue!
Une nuit cent lunes organise des spectacles, des concerts, des expos, le plus souvent situés en région parisienne: le sous-marin à St-Ouen, La Manekine à Pont-Ste-maxence, etc.

Je voulais leur rendre un petit hommage ici, car les organisateurs m'ont invitée les 4 et 5 octobre au sous-marin 34 à st Ouen, et ce fut un moment inoubliable tant il fut riche en rencontres. Quand je dis "rencontres", je veux dire sentiments partagés, joie, travail commun, échanges simplement humains, joliment humains, et du plus joli côté de l'humain.

On peut retrouver les personnes qui la font vivre également sous un autre nom : "le cabaret fantasmagothic", sur myspace.

A bon entendeur, bonne écoute ,  bonne vue et salut à vous Mr et Miss la Mort.

 

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1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 11:08
Calaveras au Sous-Marin de Saint-Ouen

Dans le cadre de la nuit blanche,
l'association "Une nuit cent lunes"
organise une soirée musicale
"Cold Expérience"
au sous-marin à Saint -Ouen,
le 4 octobre 2008.

J'y exposerai des calaveras
et danses macabres
(collages-peintures)

Calaveras au Sous-Marin de Saint-Ouen
Calaveras au Sous-Marin de Saint-OuenCalaveras au Sous-Marin de Saint-OuenCalaveras au Sous-Marin de Saint-Ouen
Calaveras au Sous-Marin de Saint-OuenCalaveras au Sous-Marin de Saint-OuenCalaveras au Sous-Marin de Saint-Ouen
Calaveras au Sous-Marin de Saint-OuenCalaveras au Sous-Marin de Saint-OuenCalaveras au Sous-Marin de Saint-Ouen
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12 septembre 2008 5 12 /09 /septembre /2008 19:23

Celle-ci pourrait être une Sainte-Catherine chapeautée. Une marcheuse qui avance, on devine le chemin parcouru et elle ignore si celui qui reste à parcourir est encore long. Nos avis sur la question peuvent être différents, cela n'a aucune importance, elle marche.

"La Catrina est un personnage typique de la culture mexicaine dont les origines remontent aux fêtes des mortsprécolombiennes. Son nom vient de La Calavera de la Catrina du graveur José Guadalupe Posada, une eau-forte sur zinc qui fait partie d'une série de calaveras. Le précurseur de ces représentations humoristiques de figures contemporaines caricaturées sous la forme de squelettes, souvent accompagnées par un poème, fut Manuel Manilla.

Le mot catrina est la déclinaison féminine du mot catrín, qui signifie « dandy » en espagnol. Ce personnage, représentant un squelette de femme portant un chapeau très élégant distinctif de la haute bourgeoisie de l'époque, a une fonction de memento mori destiné à rappeler que les différences de statut social n'ont aucune importance face à la mort."

"
La calavera est une décoration traditionnelle d'Amérique latine utilisée durant le Jour des Morts. Elle représente un crâne
anthropomorphique. Elle est moulée ou sculptée à partir d'une base sucrée le plus souvent.

Il peut s'agir: 
d'une offrande à un mort ou d'un don à/d' un proche. Par métonymie, « calavera » désigne également une figurine à la tête de squelette mise en scène avec humour et ritualisée lors de la même fête, sur des autels rituels.

(Wikipedia)

 

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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 11:59

Le nanocabaret, c'est un lieu de fraicheur burlesque, de déshabillage intime, de jeux aux sourires éclatants. Venez vous distraire en compagnie de Mr Lolo en maître de cérémonie, Blanche Alix et ses houpettes magiques, Boopy Bloom et ses accents de tendresse joyeuse, et aussi: Candy Trash, Baron Samdi,  Lulu Rafano et  Moleskine, autant de personnages à découvrir sur scène.
De la joie, du talent, de la bonne humeur, venez!!!!!!


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14 juin 2008 6 14 /06 /juin /2008 15:33

Les territoires se marquent paraît-il. Si c'est un instinct, nous le partageaons donc avec nos amis les bêtes! Mais les territoires sont vastes, les batailles difficiles, et quand les rideaux s'ouvrent, ils peuvent aussi ne s'ouvrir sur rien.


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  • X.TiN Peinture
  • Un parcours d'autodidacte, en dents de scie...
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