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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 20:10

La zone 61 se situe juste après l'Aliens café, dans la même rue. Elle a surgi des vestiges du site de l'Aliens café qui n'existe plus mais dont la vie perdure dans mon souvenir puisque j'y fis ma première apparition sur le Web, il y a quelques années, à une époque où je n'avais pas encore d'ordinateur personnel. J'avais créé ma première adresse mail, spécialement pour communiquer des images de mes collages de l'époque à l'Aliens Café. Si je vous dis qu'à ce jour elle est toujours en vigueur...

La zone 61, c'est un espace de couleurs et de sons qui surgiraient d'une rue sombre, située à une frontière, mais j'ignore laquelle. Dans cet espace, on trouve des peintres, des illustrateurs, des photographes, de la musique, des images, des gens.

Au gré des rubriques, on croise toutes sortes de portraits:

Sade, Elizabeth Bathory, Vlad Tepes, des excentriques comme Arthur Cravan, des stars d'Antant comme Isadora Duncan... et de nombreux artistes vivants.

Le site de la zone 61

Merci aux administrateurs pour l'intérêt porté à ma vidéo sur les femmes et qui m'a valu une invitation à entrer dans la zone 61, en fort bonne compagnie.

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Rubrique "coups de coeur"

Zone 61
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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 18:55

Toiles noircies, pas de gesso, pas de toile brute, pas d'angoisse de la toile blanche.

C'est l'histoire d'une fille sombre devant une couronne de fleurs. Couronne mortuaire? Couronne de mariage?

("Soliflore", acrylique sur toile noire, 35x22cm by xtin)

("Soliflore", acrylique sur toile noire, 35x22cm by xtin)

Et puis,

je cherche sur le net comment on fabrique les baguettes magiques, et je trouve. Des tas d'articles sur la nature du bois à choisir en fonction des propriétés que l'on souhaite donner à sa baguette magique.

Et puis,

je trouve la recommandation expresse qu'il ne faut pas couper de branche, mais ramasser une baguette au sol, sans amputer l'arbre, ce qui me rassure.

Et puis,

je me souviens qu'en latin le nom des arbres est toujours féminin, parce que les arbres portent des fruits.

Et puis,

tout ça se mélange.

"Une arbre", acrylique sur toile noire, 35x27cm by xtin)

"Une arbre", acrylique sur toile noire, 35x27cm by xtin)

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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 11:45

A l'occasion de l'exposition Frida Kahlo/Diego Rivera au musée de l'orangerie à Paris, du 09 octobre 2013 au 13 janvier 2014, Solenn Denis a imaginé un blog éphémère auquel j'ai l'honneur de participer et dont la vie durera le temps de l'expo. Je vous invite à le découvrir et, pourquoi pas, à y participer.

Elle a convoqué des artistes (peintres, photographes, auteurs, dessinateurs, etc.) et leur a proposé de présenter LEUR Frida.

Les oeuvres de ces artistes alimenteront le blog éphémère au fil du temps, le temps de l'exposition. Comme le blog fermera dès la fin de l'exposition, ne manquez pas la visite et surtout, ne manquez pas de découvrir les toiles en chair et en douleur de Frida Khalo, au musée de l'orangerie.

 

 

Autres liens:

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29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 11:00

Conditions:

  • Temps gris.
  • Humeur vide.
  • Errer dans l'atelier.
  • Retrouver de vieux masques en plastique dans un carton.
  • Besoin de faire.
  • Ennui.
  • Trouver un nouveau jeu...

Règle du jeu:

  • Prendre des toiles
  • Peindre des masques
  • Repérer le visage sur la toile
  • Faire deux trous dans la toile
  • Recouvrir le portrait avec le masque peint
  • Attacher le masque et recouvrir le visage avec le masque pour qu'on ne voit plus jamais le visage.

Toiles masquées
Toiles masquéesToiles masquées
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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 15:28

Qu'est-ce que c'est?

Située à Saint-Romain aux Monts d'Or, près de Lyon, une maison du village a été "chaotisée" par des artistes. Les murs ont été noircis, colorés de fresques et de portraits, on leur a donné une vie, cette vie qui naît du chaos.

Impressions

La demeure du chaos

Je traverse le village.

J'arrive à un croisement.
Je reconnais le mur de la demeure du chaos.
Je traverse la rue et je colle mon nez au mur. Je retraverse la rue pour avoir une vue globale: difficile, les détails ont la rage. Je retourne au mur.

Je longe le mur.
J'arrivé à l'entrée: catalogues et dvd offerts, je me sers.

La demeure du chaos

J'entre.


J'y suis, je suis dans le chaos: des voitures accidentées, des machines, de la rouille, un avion écrasé, un hélicoptère en vrac, des pneus, un crâne gigantesque qui nous surplombe.


La demeure du chaos

Je regarde.

J'ai des milliers d'yeux qui survolent et s'attardent sur ce qui les accroche: des portraits noirs et blancs sur les murs, des cubes de métal, des portes de métal, du métal froissé, écrasé, du métal qui a servi et qui ne sert plus dans son utilité première, des morceaux d'une civilisation éclatée sont posés ici et là.

La demeure du chaos

J'avance.


Je fais le tour du trou au centre duquel gît un météorite.

Je longe encore un mur, il est circulaire, ceint le trou, entoure le météorite de visages connus, de sculptures.

Une tombe où gît la connerie humaine se trouve là, sans autre épitaphe que celle que nous lui attribuons mentalement.

La demeure du chaos

Je me retourne.

Je marche.

J'avance et avancerai encore dans ce tumulte visuel.

Je m'arrête à l'orée d'une forêt de poutres métalliques. Je pénètre dans la forêt. je lève les yeux et je vois le ciel bleu derrière les nombreux tuyaux disposés en hauteur, au centre de cette forêt qui me fait de plus en plus penser à une araignée qui m'aurait attrapée dans sa toile.

Je m'imbibe de ces vestiges.

La demeure du chaos

Je continue.

Il y a plus de monde que je ne l'aurais cru, mais ce monde là est fait d'individus qui se croisent sans se bousculer. Nous nous regardons à peine, nous ne sommes pas disponibles, pour le moment nous avons tous la même attitude: découvrir.

Je découvre des allées aux allures de cimetière.

Je me sens étonnamment paisible.

La demeure du chaos

Je vois la maisonnette.

Je me demande qui est derrière les murs, qui vit là.

Et je me surprends à m'imaginer à l'intérieur, à imaginer la vue de l'intérieur, le café du matin avec ce paysage sous les yeux.

Encore une fois, je me sens en paix. Il y a ici un chaos qui pousse à la contemplation, du moins dans un premier temps.

La demeure du chaos

Je contemple donc.

Je me mets sur la pointe des pieds, je regarde en l'air, je regarde à droite et à gauche, et puis je m'accroupis devant un point d'eau qui me fait penser au dormeur du val même si cela n'a rien à voir, peu importe, je laisse mon esprit libre de ses associations d'idées.

La demeure du chaos

J'emprunte une ruelle.

Des combats silencieux sont en cours sur les murs des différents containers que je croise.

Les hommes ici n'ont pas le temps de se retourner pour me voir les observer dans leur bataille.

La demeure du chaos

Mes yeux s'ouvrent de plus en plus.

Je reviens souvent sur mes pas.

Je n'ai pas envie de partir.

Pourtant, je retournerai à la ville de laquelle je suis partie après être entrée dans le chaos duquel je viens.

Autres images de la demeure du chaos.
Autres images de la demeure du chaos.Autres images de la demeure du chaos.Autres images de la demeure du chaos.
Autres images de la demeure du chaos.Autres images de la demeure du chaos.Autres images de la demeure du chaos.
Autres images de la demeure du chaos.Autres images de la demeure du chaos.Autres images de la demeure du chaos.

Autres images de la demeure du chaos.

La demeure du chaos a besoin de notre soutien pour ne pas être détruite. Vous pouvez signer la pétition en ligne ici: PETITION

Site de la demeure du chaos

La demeure du chaos sur facebook

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 11:44
Festival CINEFFABLE du 30.10.2013 au 03.11.13

Du 30 octobre 2013 au 03 novembre 2013, une sélection de toiles sera accrochée à l'occasion du Festival CINEFFABLE, festival du film lesbien et féministe.

(affiche ci-contre réalisée par Pascale Velleine)

Le festival se tiendra à Montreuil (93):

Espace EFCB

23/25 rue Emile Zola

quelques-unes des toiles proposées à la sélectionquelques-unes des toiles proposées à la sélectionquelques-unes des toiles proposées à la sélection

quelques-unes des toiles proposées à la sélection

(Affiche centrale de Pascale Velleine)

(Affiche centrale de Pascale Velleine)

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 16:27
Dordrecht festival le 14.09.2013

Samedi 14 septembre 2013, de 12h00 à 23h00, je présenterai mes petits formats à l'occasion du festival de Dordrecht (pays-bas).

Formats bébés

Petites moroses n°1 à n°7

Petites moroses n°8 à n°11

Petites moroses n°12 à 14

Autres petits formats

avec 2 amis peintres: Pat Dumez et Marc Wery.

avec 2 amis peintres: Pat Dumez et Marc Wery.

Mini expo sans cimaises, avec petits formats by X.TiN
Mini expo sans cimaises, avec petits formats by X.TiN

Mini expo sans cimaises, avec petits formats by X.TiN

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8 septembre 2013 7 08 /09 /septembre /2013 13:14
9 mois ferme de Dupontel

9 mois ferme, c'est le dernier film d'Albert Dupontel que j'ai vu hier soir, dans le cadre de l'Etrange Festival au forum des images.

Le fait qu'il s'agisse d'un film de Dupontel, c'est déjà (presque) tout dire, tant pis, j'ai des choses à ajouter:

Pour résumer, c'est l'histoire d'une femme Juge, tristounette, coincée dans sa paperasserie et débordée par son métier. Elle vit seule et sans enfant. Dans un moment d'égarement que je vous laisse le plaisir de découvrir en allant voir le film, elle se retrouve enceinte d'un prévenu. Le personnage de la Juge est jouée par une Sandrine Kiberlain dont le regard humide nous incite à nous y projeter comme dans une vague scélérate. Le personnage du "prévenu-papa pas prévenu" est joué par Albert Dupontel. Je passe sur les autres personnages et ne me trouve pas d'excuse valable pour le faire.

Ensuite, ça devient l'histoire d'une femme qui va accoucher d'elle-même. Elle va lutter contre son état et contre ce qu'elle devient. Elle va commencer par refuser ce qu'elle est, ce qu'elle fait et ce qu'elle est surprise, voire outrée, d'avoir fait.

Nous, le spectateur, nous allons nous délecter de la révolution qui s'opère dans cet esprit, nous allons suivre l'aventure que représentent la prise de risque d'être honnête, le courage que demande cette honnêteté envers soi-même et qui passera aussi par le regard des autres. Cette femme va devoir affronter la bienséance et l'hypocrisie, et elle va gagner la liberté.

Ce film ne condamne pas, il montre.

  • Il montre l'aveuglement d'une justice ridicule.
  • Il montre la façon dont les informations télévisées relaient des événements sur des écrans surchargés d'informations que nos yeux ont peine à suivre autant que nos oreilles. Quant à notre pouvoir de discernement, il est mis à rude épreuve face à des images qui défilent au dessus de phrases informatives qui elles aussi défilent sans rapport avec les images. La montée en épingle d'un acte barbare (le prévenu-papa est "globophage") attribué à un individu qui a maille à partir avec la justice montre à quel point il est facile d'accuser un être socialement imparfait de tous les maux, surtout les pires. "Qui vole un oeuf, tue un veuf" (phrase tirée du film qui résume la rapidité avec laquelle l'institution prétend juger).
  • Il montre, bien que nous le sachions, combien nous sommes pris par les apparences et les codes de la bienséance.
  • Il montre aussi combien nous sommes manipulés par nos préjugés: les femmes juges ne se bourrent pas la gueule et surtout: elles ne font pas de pipes.
  • Il montre qu'il faut de l'honnêteté à cette femme pour être courageuse et affronter une cour de Justice en relatant les événements comme ils sont arrivés. Elle nous fait rire, mais, en accordant la liberté par la voie de la vérité, elle acquiert les siennes (sa liberté et sa vérité) sans se soucier de nous. Nous lui donnons raison et nous sommes bienveillants puisque, en faisant preuve d'un peu d'honnêteté et de courage nous mêmes, nous nous reconnaissons en elle.

En gros: j'ai adoré l'humour irrévérencieux, la tendresse entre les personnages autant que celle que j'ai ressentie pour eux, la dent dure de Dupontel qui semble ne pas mâcher les situations avant de nous les renvoyer, le tout avec la bonne humeur d'un sage pour qui le rire est un moyen de faire naître des sentiments et des réflexions profondes (les nôtres) sous couvert des pires horreurs visibles et des travers ridicules d'une société dont on ignore si elle nous contraint ou si nous nous plions.

Ce film nous fait réfléchir autant qu'il nous réfléchit.

Albert Dupontel réussit une fois de plus (et ce n'est pas une crasse lassitude) à me faire sourire avec ce qui, dans la vie, aurait tendance à me faire pleurer.

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11 août 2013 7 11 /08 /août /2013 10:16

Quand le présent se transforme en passé.

"l'infertile", acrylique sur toile 40x20cm

"l'infertile", acrylique sur toile 40x20cm

(Le vieux bébé, acrylique sur toile 40x20cm, 2013)

(Le vieux bébé, acrylique sur toile 40x20cm, 2013)

Je suis un vieux bébé, avec un vieux train et une vieille peau rose.

Je ne veux pas me souvenir.
Je ne veux pas sourire.
Je ne veux pas m'habiller.
Je ne veux pas dormir.
Je ne veux pas mourir.
Je veux jouer encore.

 

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8 août 2013 4 08 /08 /août /2013 10:05
Remember

Souviens-toi des photos argentiques rangées dans de vieilles boîtes en carton, pêle-mêle. Souviens-toi des visages jeunes de ces vieux que tu as connus vivants.

Souviens-toi du parfum des oeillets, de ces images aujourd'hui désuètes qui étaient les témoins d'événements rares qui étaient photographiés.

Souviens-toi du parfum des oeillets, de ces images aujourd'hui désuètes qui étaient les témoins d'événements rares qui étaient photographiés.

Souviens-toi de Gabrielle, Renée, Victoire, Ernestine. Souviens-toi des noeuds, des boucles, des dentelles, des robes du dimanche, des tabliers.

Souviens-toi de Gabrielle, Renée, Victoire, Ernestine. Souviens-toi des noeuds, des boucles, des dentelles, des robes du dimanche, des tabliers.

Souviens-toi des peignes en os, des boutons de porcelaine, des nattes, des lessiveuses en zinc, de l'odeur du café, des grands bols de lait chaud, du chocolat noir dans un morceau de pain, des chevaux à bascule, des poupées de chiffon, des cartables lourds, des chaussettes, des cagoules, des encriers.

Souviens-toi des peignes en os, des boutons de porcelaine, des nattes, des lessiveuses en zinc, de l'odeur du café, des grands bols de lait chaud, du chocolat noir dans un morceau de pain, des chevaux à bascule, des poupées de chiffon, des cartables lourds, des chaussettes, des cagoules, des encriers.

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  • Un parcours d'autodidacte, en dents de scie...
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