Retrouvailles avec un personnage qui m'avait fascinée durant mon enfance: Isadora Duncan morte étranglée par son voile, lors d'une promenade en voiture, machine infernale de la providence.
Combien de fois j'ai rêvé de cette femme au destin tragique, à la vie tragique. Cette femme qui dansait sans tutu, nudité voilée, de ce voile qui lui coûta la vie. La tragédie grecque vivante, à l'état d'être, elle perdit ses enfants en voiture aussi, plongée fatale dans la Seine... Destin étrange qui déteignit sur mon adolescence comme un souvenir personnel.
Isadora était génialement incorrecte, danseuse à peine vêtue, amoureuse passionnée, bisexuelle. Elle a traversé la vie les pieds nus. Repose maintenant en cendres et en paix au Père Lachaise.
Un tilt émotionnel provoqué par ces photos de Féebrile qui me font remonter le temps.